Les pratiques de mobilité en territoires peu denses à l’épreuve de la transition mobilitaire. Le cas de l’espace périurbain de Nancy. Thèse en préparation à l’ENTPE depuis le 02-10-2023 Projet de thèse en Sociologie, anthropologie Sous la direction de Nathalie Ortar.
À l’aune des exigences de durabilité et des enjeux sociaux liés à la mobilité dans les espaces périurbains et peu denses, cette thèse interroge les manières dont les habitant·es de ces territoires vivent et expérimentent leurs déplacements quotidiens, tout en questionnant les évolutions possibles et les freins à l’adoption de pratiques alternatives à l’autosolisme, à travers le prisme des trajectoires mobilitaires et des politiques de mobilité. Ce questionnement est développé ici à partir de l’entrée par la théorie des pratiques, dont l’usage, tel qu’il se déploie dans la littérature (Schatzki, 1996, 2002 ; Reckwitz, 2002 ; Warde, 2005 ; Shove et al., 2012), offre un cadre conceptuel nous permettant de penser la mobilité, non pas comme une simple réponse logique à une offre de transport, mais comme un phénomène social façonné, encadré et orienté par des savoir-faire, d’objets matériels, de procédures institutionnalisées et de « structures téléoactives »( valeurs, normes sociales, croyances et émotions liées à la pratique).
Au-delà de s’intéresser à la façon dont les politiques de mobilité influencent les pratiques ou rencontrent des résistances, il s’agit de mettre l’emphase sur la socialisation aux pratiques de mobilité et leur variabilité au fil des trajectoires biographiques. L’objectif est double : d’une part, explorer les effets sociaux de la mobilité –vulnérabilités potentielles des ménages –, d’autre part, donner à voir les facteurs d’inertie des modes de déplacement (notamment l’usage automobile) et leur possible évolution ainsi que la capacité des habitant·es à s’adapter, improviser et expérimenter de nouvelles pratiques, sous l’influence de mécanismes sociaux – tels que la socialisation –, des politiques de mobilité et/ou de contextes spécifiques : familiaux, professionnels ou résidentiels. Afin d’y parvenir, la recherche adopte une orientation essentiellement qualitative et épouse les exigences d’une démarche socio-anthropologique en termes de pratique d’enquêtes combinant entretiens semi-directifs et observations in situ. L’étude se concentre sur les espaces périurbains et peu denses autour des métropoles de Nancy et de Clermont-Ferrand.
Mot clés : Espaces périurbains et peu denses, Trajectoires mobilitaires, Politiques de mobilité, Théories des pratiques
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