Le LAET expérimente un nouveau dispositif de thèse avec la Cours régionale des Comptes Auvergne-Rhône-Alpes
Le LAET et l’ENTPE accueillent l’un des tous premiers doctorants dans la cadre du dispositif COFRA (COnvention de Formation par la Recherche en Administration) ! Le nouveau dispositif COFRA est équivalent à celui des CIFRE, à la différence qu’il s’applique aux administrations centrales de l’État. Le succès des thèses en entreprise a incité les administrations à proposer un modèle analogue afin d’accompagner la transformation de l’action publique.
Inscrit en sciences économiques (ED 486), Nicolas Fabre réalise sa thèse entre le LAET (sous la direction de Louafi Bouzouina et Florent Laroche), et la CRC AURA. Son sujet porte sur la qualité du service et la satisfaction des usagers dans les politiques publiques ferroviaires.
Et comme l’innovation ne vient jamais seule, ce travail s’insère au sein de la toute première évaluation de politique publique menée par une Chambre régionale des comptes. La Cour des comptes, dont dépendent les Chambres régionales, voit en effet ses missions évoluer et s’ouvrir à l’évaluation des politiques publiques (en plus de sa mission régalienne de contrôle de l’exécution des lois de finance).
C’est pour mener à bien cette orientation stratégique que la Chambre se rapproche de labos, tels le LAET, dont la compétence est reconnue en matière d’évaluation et d’expertise sectorielle.
Les taxis-clandos de Dakar, entre informalité et modernité ?
Crédit photographique : Aïssatou Dieng et Assane Ngom
Projet Taxis-Clandos (2021-2023)
En partenariat avec l’UCAD (Sénégal), le LAET mène une recherche sur les taxis collectifs de Dakar, communément appelés « taxis-clandos ».
Porteurs du projet : LAET (ENTPE – Univ. Lyon 2 – CNRS) | Gaële Lesteven et Pascal Pochet
Contributeurs : IGT-Institut de Gouvernance Territoriale (UCAD) | Momar Diongue, Dramane Cissokho et Papa Sakho
Intitulé Informalité vs « modernité » ? Les services de taxis clandestins dans le système de mobilité à Dakar, ce projet est porté par Gaële Lesteven et Pascal Pochet, chercheurs au LAET. Sélectionné lors de l’appel à projets Impulsion de l’IDEX–Lyon en 2020, ce projet est soutenu financièrement par l’ENTPE. Il s’inscrit dans le cadre de l’accord de collaboration entre l’ENTPE et l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar au Sénégal.
Souvent désignée « ville-pilote » en matière de transport, Dakar s’illustre pourtant par un transport informel très présent. C’est notamment le cas de voitures particulières utilisées comme taxis collectifs sans licence. Ces taxis clandestins (communément appelés « taxis-clandos » ou « clandos »), non reconnus par les autorités, jouent un rôle important dans la desserte des périphéries de Dakar, notamment dans des zones délaissées par les autres modes de transport. Sans possibilité de régularisation, ils répondent pourtant à un besoin croissant de déplacements. L’objectif du projet est d’éclairer le fonctionnement, qui reste mal connu, de l’activité de taxis-clandos et de mieux connaître leurs usagers et les formes de mobilité auxquelles les clandos contribuent. Une méthodologie mixte qualitative-quantitative est employée : observation, entretiens semi-directifs auprès de propriétaires de véhicules, de chauffeurs et d’usagers de clandos, recensement et description des « garages » (lieux de prise et de dépose des passagers) par investigations de terrain, et questionnaires auprès des chauffeurs. Dans le cadre de la collaboration avec l’UCAD, une première mission sur le terrain à Dakar a été réalisée en novembre 2021. A cette occasion des étudiants de licence et master ont participé à la réalisation des enquêtes. Un second terrain est prévu au printemps 2022.
A lire aussi : Se déplacer dans les périphéries des villes africaines : les taxis clandos de Dakar.
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